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Le bon gendarme et la méprise de Julie en juillet 1927

Crédit photo : Eric HAZOUARD

Il  semblerait qu'il y ait deux pièces jouées :

Tout d'abord, peut-être celle de cet auteur : Léon Bloy (1846 - 1917)
LE BON GENDARME Publié dans Gil Blas du 26 novembre 1892 dont voici un extrait de la page internet :

https://www.cairn.info/revue-societes-et-representations-2003-2-page-307.htm
Il n’y aura jamais un si bon gendarme que le brigadier Dussutour. Ancien vainqueur de l’Aima, décoré dans les tranchées de Sébastopol, cet aride et coriace troupier qui n’avait jamais couché, disait-on, qu’avec la consigne, et qui ne connut d’autre Sinaï que le cheval de son colonel, semblait avoir été engendré par les vindictes sociales, en de mécaniques transports, tout exprès pour devenir, à la fin, le plus admirable instrument des lois.


Puis, La méprise de Julie. Peut-être exactement "La double méprise de Julie" de Prosper Mérimée.

Sur ce qui suit, on a du mal à voir ce type de pièce jouée dans une salle paroissiale...

Vu sur Wikipédia :

Julie de Chaveny a épousé pour son malheur un homme rustre et imbu de lui-même. Depuis les six premières années de sa pénible vie conjugale, elle a eu tout le temps de comprendre son infortune et elle s'est repliée, autant que possible, dans la solitude. Quand la brutalité de son mari lui devient encore trop odieuse, elle se drape dans sa fierté et attend patiemment sa vengeance.

Un jour, Darcy, un diplomate, est de retour de Constantinople et vient s'établir en France. Julie se souvient l'avoir autrefois distingué des autres jeunes gens, du temps qu'elle était jeune fille, et avoir ressenti quelque regret quand il avait dû partir au loin pour mener sa carrière. En le revoyant, elle croit retrouver l'amour qu'il lui vouait. Et comme il évoque avec délicatesse ce souvenir, elle lui confesse ses désillusions conjugales et tombe dans ses bras. Darcy reste surpris, croit la conquête de cette belle épouse trop facile, mais envisage de poursuivre cet adultère commode. Julie, qui caressait le rêve de refaire sa vie avec un homme qui partagerait un intense sentiment amoureux, est de nouveau déçue et, de surcroît, honteuse. Elle s'enfuit chercher refuge chez sa mère, mais elle meurt au cours du voyage, sans que Darcy ait compris son drame.

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Cette photo me fut donnée par Monique SALIS.

Histoire du bon gendarme 1927: À propos
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